Les militants, les rĂ©sistants, les lanceurs dâalerte, les grands tĂ©moins, ceux qui, inlassablement, cherchent Ă opĂ©rer un changement de fonctionnement dans une sociĂ©tĂ© aujourdâhui en proie aux doutes, aux mĂ©contentements, aux colĂšres, aux dĂ©sarrois, souffrent.
Ils souffrent de ne pas trouver lâĂ©cho dont ils ont besoin, dans la masse populaire.
Ils souffrent de ne pas avoir de solutions de lutte efficaces face au rouleau compresseur répressif du pouvoir en place.
Ils souffrent de ne pas ĂȘtre rejoints par leurs compatriotes, pourtant eux aussi touchĂ©s par les dysfonctionnements systĂ©miques (et pourtant Ă©vitables) de notre sociĂ©tĂ©, de nos administrations, de nos services publics.
Ils souffrent car ils savent que les cyniques et corrompus qui dĂ©tiennent les clĂ©s du pouvoir sont prĂȘts Ă tout, tels des droguĂ©s qui iront jusquâĂ la dĂ©chĂ©ance finale, incapables de sortir de leurs turpitudes.
Ils souffrent car ils cherchent des actions susceptibles dâattirer vers eux, vers leurs idĂ©aux lĂ©gitimes le nombre de citoyens qui pourrait faire basculer la situation.
La vĂ©ritĂ© est lĂ Â : Appauvris, trompĂ©s par un systĂšme Ă©lectoral biaisĂ©, menacĂ©s dâamendes colossales, nassĂ©s par les dĂ©cisions Ă©tatiques lors des manifestations les plus lĂ©gitimes, apeurĂ©s par des mĂ©dias friands de catastrophisme, les français nâosent plus !
Ils nâosent plus dire tout haut leurs intimes convictions considĂ©rĂ©es comme bas « complotisme ».
Ils nâosent plus se masser dans lâespace public de peur de condamnations disproportionnĂ©es.
Ils nâosent plus dire leur misĂšre.
Ils nâosent plus sâengager mĂȘme une heure par semaine.
Ils nâosent plus frĂ©quenter ceux qui sâĂ©lĂšvent contre la tyrannie, disant sous cape : « je vous soutiens » du bout des lĂšvres sans aller plus loin.
Alors Les militants, les rĂ©sistants, les lanceurs dâalerte, les grands tĂ©moins dĂ©sespĂšrent de pouvoir un jour crĂ©er la sociĂ©tĂ© du Bien Vivre Ă laquelle le plus grand nombre aspire mais nâose plus espĂ©rer. Ils cherchent des moyens, des appuis, des failles possibles⊠Mais nâen trouvent guĂšre. Combien de Gilets Jaunes ou apparentĂ©s se sont vus estropiĂ©s, tabassĂ©s, condamnĂ©s, ruinĂ©s, privĂ©s dâespoir salvateur ?
Le spectre de la guerre plane au-dessus de nos tĂȘtes. La guerre, lâinfĂąme boucherie dont les peuples ne veulent jamais, mais que les dirigeants dĂ©cident sans pitiĂ© a dĂ©jĂ meurtri un territoire europĂ©en depuis un an. La guerre est toujours sale et exploite les pires tendances de lâĂȘtre humain, ce qui permet aux puissants de faire leurs sales besognes sans opposition directe.
Quand cette escalade désespérante cessera-t-elle ?
Quand le nombre de citoyens sera suffisant. Le nombre est désormais notre unique rempart. Mais auront-ils encore la force de se lever et de faire rempart, les femmes et hommes de bonne volonté ?
JusquâoĂč supporteront-ils lâinacceptable avant de dire : « Assez » ?
Certes, des Ă©lĂ©ments de gĂ©opolitique mondiale vont rebattre les cartes, mais sans vigilance humaniste citoyenne, ce peut ĂȘtre aussi pour un monde dĂ©testableâŠ
Le nombre des femmes et hommes de bonne volonté DOIT croßtre.
Nous devons convaincre.
Nous devons tenir.
Nous devons ĂȘtre visibles pour devenir, espĂ©rons-le, les recours.
Quand nous chantons : « on est là  », quand nous scandons : « on lĂąche rien », ce ne sont pas des paroles en lâair. Et tenir, pour ceux qui ont tenu, jour aprĂšs jour depuis plus de quatre ans, mĂȘme sans actions dâĂ©clat, mais dans lâopiniĂątretĂ© et dans le mĂ»rissement des convictions, câest dĂ©jĂ beaucoup !
Un frémissement se manifeste depuis quelques semaines. De nouveaux venus viennent nous rendre visite. Il faut nous préparer à les accueillir.
Car lorsque le nombre critique de femmes et dâhommes dĂ©terminĂ©s Ă construire un monde juste et dĂ©mocratique sera atteint, alors, un grand travail nous attendra.
pour se libérer, du systÚme mafieux politico-financier de la 5° République, ensuite de cette Europe qui veut imposer son nouvel ordre mondial.
Avec tous les citoyens de bonne volonté pour un monde meilleur.
Vive le RIC, premier pas vers une véritable démocratie, pour un gouvernement provisoire de transition, et la réorientation de tous les secteurs vers le bien commun.