Dernièrement, les personnes qui nous gouvernent (Parlement, Ministres, Président…) ont pris des décisions qui confirment leur volonté d’écarter non seulement tout mouvement d’opinion, de revendication, voire de transformation de la société, mais aussi toute facilité à accéder aux processus qui font d’un individu un citoyen.
Mais ils n’en n’ont pas pour leur argent puisqu’ils se retrouvent confrontés à plus de pauvreté, plus de violences, plus de difficultés à bénéficier des droits fondamentaux inscrits pourtant dans la Constitution et dans notre devise, plus de difficultés à accéder aux services essentiels sur tout le territoire national, enfin plus d’impuissance politique.
Les mesures votées ou décrétées par ceux qui se trouvent au sommet des institutions visent à :
C’est ainsi que, forts de l’expérience des amendes forfaitaires largement répandues pendant l’épidémie de SARS-COV 2, nos gouvernants ont adopté des lois permettant de condamner à des amendes très lourdes ceux qui, par leurs manifestations, bloqueraient des sites. Mais alors, que leur reste-t-il à ces manifestants pour témoigner de leurs inquiétudes ou de leurs souffrances ? C’est aussi ainsi que l’on menace de peines de prison ou d’amendes dissuasives ceux qui détiendraient (parfois depuis longtemps et sans mauvaises intentions) des armes non déclarées. Pourtant, les trafics d’armes qui ont lieu dans certains endroits du territoire national permettent la circulation d’armes bien plus modernes ou redoutables qu’une vieille pièce de collection léguée de génération en génération. (Et que penser des armements récents dont viennent encore d’être dotées les compagnies de policiers et gendarmes ?)
Mais cette mesure récente que l’on pourrait penser de bon sens se heurte à une réalité préoccupante : ces gouvernants ne redoutent-ils pas un soulèvement populaire devant la situation qui s’aggrave et ne cherchent-ils pas à désarmer une population qui, lasse de se faire réprimer, pourrait être tentée de se rebeller plus efficacement ?
Et nous, militants qui rencontrons le quidam au cours de nos diffusions de tracts, de nos opérations d’éducation populaire, pouvons témoigner de l’effondrement psychologique et du désarroi qui caractérisent la majorité de nos compatriotes. Il est un aspect du rapport aux gouvernants qui est trop sous-estimé : il est extrêmement difficile d’admettre que l’humain à qui nous avons confié une mission de gestion de la société et de nos vies peut être fondamentalement inapte à cette tâche, voire malveillant ! Et pourtant…
Les gouvernants savent mentir, être lâches, corrompus, égoïstes, âpres au gain, peu intelligents, crédules, manipulables.
Pour éviter que ces travers ne dominent la vie politique, il faudrait qu’une vigilance permanente du citoyen soit possible. Seule une vraie démocratie peut permettre de remettre la conscience citoyenne au cœur de la société et de la politique.
Nous comprenons que nos compatriotes, qui souvent se contentent de râler sous cape et finissent par accepter de subir l’injuste et le laid, puissent se sentir impuissants et que ce sentiment d’impuissance débouche souvent sur des manifestations d’hostilité, d’agressivité, de désespoir autodestructeur, ou de renfermement sur soi. Mais il est plus que temps de réagir par la solidarité, par le contact direct, par le dialogue, par le faire ensemble, par l’union !
pour se libérer, du système mafieux politico-financier de la 5° République, ensuite de cette Europe qui veut imposer son nouvel ordre mondial.
Avec tous les citoyens de bonne volonté pour un monde meilleur.
Vive le RIC, premier pas vers une véritable démocratie, pour un gouvernement provisoire de transition, et la réorientation de tous les secteurs vers le bien commun.