Un mois et demi aprĂšs la premiĂšre Ă©dition, câest sous un soleil brĂ»lant que notre groupe rĂ©itĂšre un "Porteurs de Paroles", exactement au mĂȘme endroit que le prĂ©cĂ©dent.
Cette fois-ci, nous avons voulu faire sâexprimer les habitants sur ce que signifie «Bien vivre». En effet on a souvent entendu les Gilets Jaunes revendiquer plus de pouvoir dâachat. Mais nous nous sommes interrogĂ©s: lâenjeux est-il dâavoir plus de pouvoir dâachat ou de bien vivre ? Et sâil sâagit de bien vivre, quâest-ce que cela signifie et quâest-ce que cela implique ?
Sur le mĂȘme mode que prĂ©cĂ©demment, nous avons affichĂ© en grand «Pour moi, bien vivre, câestâŠÂ» et sommes allĂ©s Ă la rencontre des passants. Ceux-ci ont Ă©tĂ© de plus en plus nombreux Ă se laisser interpeller par ces mots ou par les phrases affichĂ©s, et Ă partager leur rĂ©flexion. Nous avons plus volontiers affichĂ© nos gilets jaunes, car certains se demandaient qui nous Ă©tions. Encore une belle moisson de contributions !
Une véritable démocratie implique que chacun se sente légitime à se saisir des questions politiques. Elle nécessite également des espaces de discussions et de prise de décision collective. Notre opération se veut une premiÚre étape dans cette direction.
Afin de réfléchir à une idée d'action qui s'inspirerait de celle de l'association "la tente des glaneurs" qui récupÚre les invendus de fins de marché pour les proposer aux personnes à faibles revenus, vers 12h30 Angélique est allée faire le tour du marché pour se faire une idée sur les quantités de fruits et légumes invendus, ceux mis de cÎté car trop abßmés et échanger avec les marchands sur le devenir de ces produits.
Selon, les marchands les légumes et fruits invendus sont :
C'est comme ça que notre amie Ă la fibre "vert-jaune" a pu rĂ©cupĂ©rer, auprĂšs d'une maraĂźchĂšre, une dizaine de barquette de framboises prĂȘtes Ă partir Ă la poubelle (3 kg au total). AngĂ©lique aurait Ă©galement pu rĂ©cupĂ©rer des abricots abĂźmĂ©s chez un autre marchand mais comme elle Ă©tait Ă vĂ©lo ce ne fut hĂ©las pas possible.
En conclusion, certains marchands sont tout Ă fait enclins Ă donner les produits qui vont de toute maniĂšre ĂȘtre jetĂ©s. La problĂ©matique rĂ©side dans le fait de ne pas les dĂ©ranger alors qu'ils finissent de vendre ou commencent Ă ranger.