Chacun se souvient de la répression qui s’est régulièrement abattue sur des mouvements de contestation ou de revendications en France ces dernières années. En France…

La France, se glorifiant encore de sa devise (Liberté, Egalité, Fraternité), du souvenir d’une révolution au XVIIIème siècle enseignée aux écoliers de façon fragmentaire, de ses philosophes des Lumières qui n’ont animé que le 1 er acte de ce qui aurait dû se poursuivre, de son Conseil National de la Résistance dont les dirigeants de la Vème République n’ont eu de cesse de détricoter les mesures sociales (sécurité sociale, justice des mineurs, tarifs réglementés, par exemple), la France donc a perdu ce qui faisait la force de son modèle de « vivre ensemble ».

Des citoyens lanceurs d'alertes

Certains citoyens ont tenté d’alerter, de prévenir, de s’opposer, d’affronter même les tenants du pouvoir politique qui se sont succédés depuis plus de 50 ans. Parfois, ils furent entendus, parfois, ils réussirent à contrer des projets imaginés par les plus voraces. Mais trop peu soutenus et discrédités patiemment par la propagande d’Etat, ils n’ont pu parvenir à enrayer le mouvement de dégradation planifiée dont nous saisissons en cette fin de 2022 tout l’aspect tragique pour l’avenir.

De nombreuses lois et mesures liberticides, l’acquisition ruineuse de moyens de répression décidées par nos gouvernants pour museler toute opposition et tous lanceurs d’alerte, démontrent les intentions autoritaristes que nous laissons se développer à la tête de « l’Etat ».

On peut lire l’article d’ Amnesty International de septembre 2020 relatant l’enquête de ses journalistes sur les répressions antidémocratiques qui ont frappé les militants de tous profils. Il donne une vision objective de la réalité de la non-démocratie de notre époque.

De quels moyens disposons-nous ?

Face à l’arsenal considérable des forces de répression, face à une stratégie anti-populaire, face aux attaques incroyables menées contre de nombreux peuples, dont le nôtre, face à des perspectives qui démoralisent la population au point de dissuader les couples d’enfanter ou de provoquer une vague inédite de suicides chez les jeunes, que pouvons-nous mettre en œuvre ?

La violence ? Quelle violence ? A l’heure où un gouvernement, qui sent la colère légitime monter, rappelle toutes les armes à feu détenues par les français sous peine de lourdes sanctions, aurions-nous les moyens de défendre nos droits par les armes face à des bataillons lourdement équipés s’ils étaient lancés contre le peuple pour répondre à une insurrection, à un soulèvement ou simplement à la revendication d’une vie plus digne ? Certes non. Des actions de sabotage, de hacking, de résistance active pourraient appuyer un mouvement citoyen mais nous ne croyons pas que ce type de « combat » serait répandu ni même soutenu par la majorité.


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Alors, quoi ? Que reste-t-il ?

La force de la masse, la force du nombre, de la cohésion, de la détermination. Mais une grande masse, un grand nombre bien sûr. Il y a environ une personne sur sept dans ce pays qui souffre de précarité, voire de pauvreté. C’est énorme. Mais ceux-là souvent ne bougent plus le petit doigt que pour tenter de survivre. Et puis, il y a les autres. Ceux qui ont encore les moyens de s’en sortir plus ou moins confortablement. Ceux-là peuvent se mobiliser. Parce que, demain ils seront eux aussi impactés par la crise destructrice. Parce qu’ils ont du cœur et ne peuvent supporter l’injustice. Parce qu’ils aiment leurs descendants et ne souhaitent pas leur laisser en héritage une situation « merdique ». Ceux-là ont parfois peur, sont parfois tétanisés, sidérés par l’évolution de la situation. Ils ont parfois tendance à se replier sur eux et leurs petits acquis déjà presque liquidés. Ils sont incités par une propagande permanente à rechercher le bouc émissaire (proche) qui serait le véritable responsable de leurs déconvenues.

Mais ceux-là peuvent encore se lever, sortir de chez eux, se redresser, et dire : « Cela suffit », rejoindre les résistants démocrates humanistes et construire un autre modèle de société. Combien faudrait-il être ? 3, 4, 5 millions dans les rues ? Pour quelle lutte faudrait-il opter ? Résistance passive ? Désobéissance civile ? Arrêt du travail ? Arrêt de la consommation ? Occupation de l’espace ? Préparation active de « l’Après » ?

Toutes ces formes non-violentes de résistance sont envisageables.

Combien vont, retrouvant courage, fierté, honneur, se lever ?

Toi qui lis ce billet, en seras-tu ?

Voir également notre nouveau tract "Ouvrir les Yeux et réagir"


Crédit photo d'en-tête: photo d'accueil du groupe FB Le Nombre Jaune - Le groupe revisitée.



🛑Unissons-nous ! Résistons ensemble,

pour se libérer, du système mafieux politico-financier de la 5° République, ensuite de cette Europe qui veut imposer son nouvel ordre mondial.

Avec tous les citoyens de bonne volonté pour un monde meilleur.

Vive le RIC, premier pas vers une véritable démocratie, pour un gouvernement provisoire de transition, et la réorientation de tous les secteurs vers le bien commun.

On est Là !...

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